La délivrance de Maria Dolores

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Maria Dolores Quintana, de son vrai nom Incarnation Lopez-Vargas, était seule à sa table chez Gégé à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane française. Elle avait les yeux dans le vague et semblait absente.

J’étais en Guyane en quête d’inspiration pour un nouveau roman. Alors, je me suis approché d’elle avec prévenance.

Nos échanges ont duré plus de six mois. Elle m’a raconté ses aventures, ses galères, ses réussites, ses joies, ses peines… bref, sa vie extraordinaire.

Au fil des jours, je suis tombé sous le charme de cette femme exceptionnelle tant vénérée par les uns que haïe par les autres. J’étais fasciné autant par sa personnalité complexe teintée de mystère que par son destin hors du commun.

Déjà deux romans, « Les dollars de Maria Dolores » et « Le destin de Maria Dolores » retracent son histoire de la Colombie aux États-Unis en passant par le Brésil et l’Uruguay, de sa naissance dans la forêt amazonienne à sa tentative d’assassinat à Medellín.

Dans ce dernier chapitre, « La délivrance de Maria Dolores », Maria Dolores est âgée d’une quarantaine d’années. Fatiguée d’une vie d’errance, sans port d’attache, elle aspire à poser définitivement ses bagages, à vivre en toute quiétude tout en aidant les plus démunis quelque part en Amérique du Sud, aux côtés de Clémence et Mario.

Parviendra-t-elle cette paix tant désirée en se délivrant des démons de son passé ?