Maria Dolores Quintana, de son vrai nom Incarnation Lopez-Vargas, était seule à sa table chez Gégé à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane française. Elle avait les yeux dans le vague et semblait absente.
J’étais en Guyane en quête d’inspiration pour un nouveau roman. Alors, je me suis approché d’elle avec prévenance.
Nos échanges ont duré plus de six mois. Elle m’a raconté ses aventures, ses galères, ses réussites, ses joies, ses peines… bref, sa vie extraordinaire.

Ce nouvel épisode de la vie de Maria Dolores transporte le lecteur d’Uruguay en Colombie. La succession des événements qui s’enchainent contribue à donner à cet ouvrage un rythme sans égal dans un univers de perversion et de violence. Maria Dolores découvre une autre vie, d’abord jugée pour son passé, puis manipulée par un cartel, avant de se tourner vers une vie plus rédemptrice au service des plus démunis. Elle avance alors à petits pas dans les « favelas » de Medellín lorsqu’un événement inattendu va la combler de bonheur avant que tout ne vacille.

Avec son titre qui roule sous la langue comme une friandise acidulée, le roman « Les dollars de Maria Dolores » nous invite à un voyage mouvementé en compagnie d’une héroïne ambiguë. Née dans un camp de guérilleros, en forêt amazonienne, Maria Dolores a ensuite été élevée par les Indiens d’une tribu isolée avant d’être recueillie par un missionnaire. Devenue étudiante en théologie, elle organise un enlèvement à but apparemment philanthropique : reverser la rançon aux plus démunis.